Matériaux écologiques : choix gagnants et abordables

Toiture : des repères pour un choix plus vert

toiture maison ecologique La toiture est un des éléments de la maison qui possède la plus forte empreinte écologique. Durabilité, provenance des matériaux, procédés de fabrication, entretien et fin de vie sont à considérer pour un choix plus vert. Les solutions de rechange aux bardeaux d’asphalte, issus du pétrole, polluants et d’une durée de vie limitée (malgré les promesses des fabricants), sont nombreuses.

Solutions de rechange aux bardeaux d’asphalte

 On aimeBémolDurée de vieCoût (pose comprise)
Bardeaux de cèdre Leur résistance à l'humidité et au vent, leur caractère authentique et leur faible énergie grise Nécessitent beaucoup d'entretien et peuvent fendiller en cas de grêle 25 à 50 ans 9 à 25 $ le pied carré

96 à 260 $ le mètre carré
Métal Son caractère 100 % recyclable et son faible entretien Possède une très forte énergie grise plus de 50 ans 4 à 15 $ le pied carré

43 à 161 $ le mètre carré
Matériaux composites Leur grande résistance et leur faible entretien Les meilleurs choix sont ceux fabriqués à partir de matériaux recyclés, comme les pneus usés 50 ans à partir de 8 $ le pied carré

à partir de 86 $ le mètre carré
Membranes EPDM et TPO Leur grande résistance, leurs performances sur les toits plats ou sur les toitures végétales. En blanc, elles contribuent à atténuer les îlots de chaleur. Sont issues de sources non renouvelables 30 ans à partir de 8 $ le pied carré

à partir de 86 $ le mètre carré
Chaume Sa très faible empreinte écologique Elle est rare au Québec et sa pose demande un savoir-faire peu répandu 50 ans 35 à 40 $ le pied carré

377 à 430 $ le mètre carré

Toit végétalisé : une valeur ajoutée à plus d’un égard

Un toit végétalisé bloque les rayons UV, constitue un bon isolant acoustique et thermique, favorise l’absorption de l’eau de pluie et combat les îlots de chaleur. Son coût : entre 10 et 30 $ le pied carré (108 à 323 $ le mètre carré). Selon votre contexte, rural ou urbain, vous pouvez opter pour l’un ou l’autre de ces types de toits végétalisés :

  • Extensif, sans culture
    • On aime : son allure naturelle, son entretien faible, sa facilité d’installation et sa légèreté, qui évite de devoir renforcer la structure (idéal en milieu rural)
    • Bémol : ne permet pas la culture potagère, n’est pas utilisable en terrasse
  • Intensif, avec jardin potager ou terrasse
    • On aime : son espace, qui permet une culture potagère diversifiée, et son usage, qui se compare à celui d’un terrain sur le sol ferme à l’abri des bestioles (adapté au contexte urbain)
    • Bémol : nécessite un bon système d’irrigation, demande beaucoup d’entretien, exige d’adapter la capacité portante du toit

En diminuant de près de trois fois les pertes de chaleur d’un toit conventionnel, un toit végétalisé permet une réduction des besoins de chauffage et de climatisation. En bloquant les rayons UV, il prolonge la vie de la toiture. Puisqu’il retient les eaux de pluie, le toit végétalisé permet même de réduire les eaux de ruissellement au sol. Finalement, en captant les particules volatiles et en régulant les mouvements thermiques de l’air, le toit vert constitue une installation totalement écologique.

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